« Le jardin, ce lien sacré avec la nature »
Architecte paysagiste, diplômé de l’École d’Architecture des Jardins (c’était en 1997, il avait alors présenté un travail sur les jardins du château de la Punta), Alexandre Phelip, 46 ans, a créé la société « Entre Ciel et Vert » en 2000, après un passage chez Philippe Niez. Sa clientèle peut l’appeler à Paris, New York, Bruxelles ou Genève. Lui s’est installé à Sartène, précisément dans la vallée agricole de l’Ortolo où se situe la maison familiale, une bâtisse du 19e érigée sur 4 étages par son arrière-arrière-grand-père Eugène Polidori de Rocca Serra, avec cave et distillerie. Il la partage avec ses parents et sa cousine Laurence Quilichini née Polidori, l’épouse du maire de Sartène et la mère d’Élisabeth, jeune œnologue qui a repris en 2000 le domaine Castellu di Baricci. Sa réalisation, en 2018, du potager avec bain norvégien et poulailler sur le toit de l’hôtel Brach, concept hôtelier 5 étoiles dans le 16e à Paris signé Philippe Stark, a marqué les esprits. Un potager dans la ville, il y a même 3 poules pondeuses ! c’est un rapport à l’esthétique disruptif (je ne dirai pas à la Duchamp…). En tout cas avant-gardiste, aujourd’hui, en France, le potager citadin, c’est une tendance.
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