« L’âme du Bilboq »
A l’étage, elles sont accrochées au mur du couloir, vous remarquerez aussi ces photographies en noir et blanc de jeunes boxeurs, garde haute, sourire froid, alignés dans la salle de boxe du Ring ajaccien. Jean-Jean c’est l’odeur de la salle qu’il a aimée tout de suite, il dit aussi qu’il doit tout à la boxe. Lui qui après soixante combats restera invaincu. Il continue de s’entraîner, chaque matin. Toujours avec une pensée pour Antoine Filippi, le « père de la boxe », et Jo Tarassenko, ses entraîneurs, qui ont guidé ses premiers pas dans la vie. Le soir il accueille sa clientèle. Ces hommes et ces femmes, d’ici et d’ailleurs, qui reviennent chaque été avec ce même désir de langoustes, en quête de cette délicieuse insouciance qu’exhale la terrasse en été : en quittant le Bilboq on titube d’allégresse.
Photos Marianne Tessier