« Novembre est crucial. Il faut nous aider ! »
Nous avions rappelé la nécessité de tester les arrivées de vacances. Malgré une campagne de communication, cette mesure n’est pas en place et n’est pas proposée » martèle Bianca Fazi. « Des enseignements auraient dû être tirés afin de permettre à la Corse et aux Corses d’être davantage protégés. Exemple : quid des tests salivaires, antigéniques et PCR rapides ? Quid du tracing ou les délais ont trop longs ? Nous sommes un petit nombre, a peine l’équivalent d’un quartier de grande ville et nous faisons face, en permanence, à un manque de moyens disponibles : manque de tests, manque de lits. Cela n’est pas entendable. » La conseillère exécutive en charge de la santé et du social et médecin urgentiste n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit d’évoquer la situation sanitaire. Ce qui est réconfortant, nonobstant la gravité du propos, quand le gouvernement a bien du mal à faire comprendre sa gestion de la crise. Elle fait le point sur l’état de la Corse alors que le Premier ministre a déclaré que la France est « dans une deuxième vague forte de coronavirus ». Et que le couvre-feu est aussi instauré en Corse.
Photos Rita Scaglia