« On ferme les yeux, on offre le son… »
Il s’est dit que le saxophone était la cocaïne des bois, qu’on admirait les saxophonistes parce qu’ils sont dangereux, parce qu’ils ont exploré la face la plus sombre, la plus sinistre de leur personnalité… Rien n’est plus faux s’agissant de Paul Mancini, gentleman du jazz, qui entretient une relation poétique avec le rythme. Paul a commencé à étudier le saxophone à l’âge de sept ans en tant que membre de son groupe de fanfare. Il entre ensuite au Conservatoire National de Musique de Nice pour se spécialiser dans le jazz. C’est en 2010 que l’Ajaccien enregistre son premier album acclamé, Black Spirit. Son deuxième opus, Sax connection, combinant son talent avec une équipe d’arrangeurs, de musiciens de France, des États-Unis et du Royaume Uni, est un mélange unique savoureux de saxophone mélodique, de grooves hip hop, de lounge ambiant et de rap. Paul Mancini se produit ce vendredi au Lodge, à Ajaccio, à partir de 19H30. Conversation avec un musicien-poète insatiable.
Photos Marianne Tessier