« Les grands défis qui sont devant nous »
Longtemps le Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Corse est apparu au grand public comme une institution respectable mais dont l’utilité restait à définir. En cause, sans doute, la communication étique sur ses délibérations, et le caractère facultatif de ses propositions. Pour les mêmes raisons, il est à craindre que l’Exécutif, passé ses obligations protocolaires, ait fait peu de cas des avis que lui donnaient les représentants des « forces vives » de la région. Mais les temps ont changé, le personnel politique aussi. Tout autant les moeurs politiques, celles des élus comme celles des électeurs, désormais sensibilisés au débat d’idées. (Il fait rage, déjà, sur les réseaux sociaux). Mais en 2021 la responsabilité de parole de l’institution consultative s’avère d’autant plus grande que l’avènement de la collectivité unique et les circonstances donnent un pouvoir absolu, pour 7 ans, au nouvel Exécutif de Corse. La personnalité de Marie-Jeanne Nicoli, militante culturelle, dont je saluais voici quelques mois l’intrusion dans le champ politique au tractopelle, augure du renouveau du CESEC. Conversation à bâtons rompus.
Photos Marianne Tessier