Jazz-hommage à Jeanne Moreau
Jeanne Moreau était une femme libre ! Aussi libre qu’un morceau de jazz, comme la bande-originale d’ Ascenseur pour l’échafaud, son premier grand film signé Louis Malle, sur une musique de Miles Davis. L’immense comédienne, n’aimait pas qu’on la dise chanteuse ; mais sur ses 4 albums, elle a offert sa voix de diseuse aux mots des poètes : Rezvani, Duras, Genet, Prévert, et aux siens …c’est L’histoire de ritournelles qui, avant d’être enregistrées animaient les joyeux diners d’un petit cercle d’amis, jusqu’au jour où François Truffaut décida d’en prendre une pour son film Jules et Jim. Et « le Tourbillon de la vie » fit le reste … Manifestes involontaires d’insouciance, ses chansons sont des odes a la fugacité de l’existence, des mots de rien… « Chanter, c ‘est une jolie façon de s’exprimer. Voyez toutes les émotions, tous les messages que l’on peut faire passer en trois ou quatre minutes », expliquait-elle. Fabienne Marcangeli et ses 2 musiciens ont choisi de vous faire redécouvrir Jeanne en Jazz, mais aussi d’évoquer tendrement Jeanne l’actrice, par un florilège de dialogues de ses films, avec la participation d’un comédien. Derrière les « mots de rien » de Jeanne, se cache dans ce spectacle une tendre et humoristique allusion à une vie de couple, avec ses hauts et ses bas, ses drames et ses joies… Les chansons fétiches, « Le tourbillon » et « La mémoire qui flanche » seront entourées de thèmes moins connus que Jeanne a enregistrés, comme « Juste un fil de soie », « La peau Léon », « Tout morose », « India song » « Ni trop tôt ni trop tard » etc. Les films évoqués sont « Ascenseur pour l’échafaud », « Journal d’une femme de Chambre », « Jules et Jim », « Moderato cantabile », « La vieille qui marchait dans la mer ». Ce spectacle est tous publics, amateurs de jazz ou non, et peut être destiné à des publics cinéphiles, par exemple à l’occasion d’une projection d’un film avec Jeanne Moreau. Il peut être suivi d’une intervention de médiation culturelle selon les publics.