En lisant L’Été
Le nouveau monde souffle un vent mauvais, nous connaissons les causes des premiers frissons : la guerre en Ukraine, dont on sait qu’elle dépasse largement les limites géographiques de ce que les militaires nomment au plus fort de leur byzantinisme le « théâtre des opérations » ; l’inflation galopante, dont le pic nous dit le très sérieux ministre de l’Économie Bruno Lemaire n’est pas attendu avant fin 2023 ; la menace planétaire des virus, les connus, les émergents, les inconnus, tous synonymes de huis-clos ; une instabilité politique qui secoue la France comme un prunier, sans compter les règlements de comptes politiques qui sourdent en Corse à l’heure de l’autonomie.