Voyage hypnotique sur les rails du trinnichellu, le « tremblotant », qui s’ébranla pour la première fois le 1er février 1888 de Bastia, à destination de Corte. L’homme contemporain, saturé d’urbanisme audacieux et peut-être arrogant, recherche l’homme dans le paysage. Montagnes élevées, ravinées, couvertes de maquis, agglomérations accrochées sur les hauteurs. Un « voyage » à bord du train corse offre une synthèse des beautés méditerranéennes. Parfois une beauté tragique, mais de l’humanisme dans l’homme. En tout cas des traits d’âme encore inaperçus par les voies ordinaires. Ce « voyage » peut être considéré comme une (re) découverte de la Corse. Il permet aussi de réfléchir, quelques heures, à nous-mêmes.
Par Constant Sbraggia - Photos Rita Scaglia