Proposer une loi sur la « fin de vie »1 à l’heure où les soignants s’épuisent à sauver les malades gravement atteints par la covid19 a en effet quelque chose d’ « obscène » (Marie de Hennezel), ou au moins d’inconvenant. Si « nous mourrons mal en France » comme l’affirment d’entrée les rédacteurs du projet, à qui la faute ? Sûrement pas au seul fait qu’on n’a pas encore légalisé l’euthanasie !
Par Françoise Bonardel Illustrations Botero, La mort de Pablo Escobar; Jacques-Louis David, La mort de Socrate.