« Notre priorité doit être de soulager les services hospitaliers et faire qu’il n’y ait pas de rupture des soins pour l’ensemble de la population. »
La colère gronde du côté des gérants des petits commerces obligés de fermer pendant le confinement. Pas sûr que les mesures prises par le gouvernement pour rétablir une « équité » de principe avec les grandes surfaces (le pompon étant quand même l’interdiction faite désormais aux FNAC de vendre des livres pour toute réponse au désarroi des libraires) soient de nature à apaiser des commerçants qui veulent avant tout travailler et sauver leur activité d’une faillite annoncée. En Corse, alors que Gilles Simeoni a demandé au gouvernement un traitement plus équilibré des différents types de commerces, des commerçants ont manifesté, à Ajaccio comme à Bastia, contre la fermeture de leurs enseignes jugées comme « non-essentielles ». Dans ce contexte de tension, le difficile combat des maires pour le petit commerce prend des formes diverses, des édiles continentaux allant jusqu’à se rebeller pour demander la réouverture des commerces de proximité. A Bastia, Pierre Savelli, crée un fonds municipal d’urgence pour soutenir le lancement d’une plate-forme en ligne.
Photos Rita Scaglia