« C’est une réelle victoire politique pour notre groupe. »
Il flottait comme un air de campagne, Jean-Charles Orsucci s’en défend, dans l’hémicycle de l’Assemblée de Corse lors de la l’examen du plan « Salvezza è Rilanciu ». Le premier volet, consacré aux mesures d’urgence, débattu en séance publique, a finalement été adopté à l’unanimité. Au total, 400 millions d’euros sont avancés, dont 100 millions qui seront financés par la Collectivité de Corse. « Un effort important » estime Gilles Simeoni, qui entend ainsi demander à l’État de financer les 300 millions restants. Reste que l’opposition s’est montrée très critique, déposant pas moins d’une vingtaine d’amendements. « A aucun moment vous n’avez associé l’État à ces discussions » a notamment déploré Jean-Charles Orsucci. Pointant par ailleurs une « orientation libérale » du projet initial. Au bout du compte une charge politique, sur le fond comme sur la forme, que le leader de Andà per dumani a menée à moins de 7 mois des territoriales.
Photos Marianne Tessier