« Nous tentons tout ce qui est possible et qui ne met pas en danger la santé de nos concitoyens. »
Chargée de la médiation et du partenariat avec les associations, Delphine Ramos pilote les activités culturelles de Bastia, en particulier le théâtre municipal, le centre culturel Alb’Oru, le théâtre Saint Angelo et le réseau des bibliothèques. Tout un monde mis en sommeil artificiel depuis mars dernier. « C’est tout un écosystème à l’arrêt » dit-elle à raison, dont on ne dira jamais assez combien les dommages, aux plans culturel, social et économique, sont profonds. On comprend bien que dans un tel contexte de désolation le rôle des institutions s’avérera crucial. Delphine Ramos parle de « veille permanente des Affaires culturelles ». L’expression est d’une justesse sans conteste, tan elle évoque la nuit noire que traversent les acteurs de la culture.
Photos Rita Scaglia