Ce monde devient irrespirable. Et qu’on ne nous dise pas qu’il s’agit là d’un « sentiment », ou qu’il en a toujours été ainsi ! Face au déferlement des « affaires », qui n’en sont à vrai dire que pour leurs commanditaires, on rêve d’un nouveau Karl Kraus qui mettrait les pieds dans la fourmilière, d’un ironiste au coeur généreux et au verbe aussi incisif que celui de son aîné viennois constatant que « chaque époque a l’épidémie qu’elle mérite1 ».
Par Françoise Bonardel – photos D.R.