Laure Manaudou Autant en emporte le temps…
Q ue regarde-t-elle (que regardent-elles?), les yeux consciencieusement clos? Le temps qui fuit, et lui offre des éclats, bientôt des poussières de mémoire. Elle devine une présence-absence. La sienne. Tout cela est allé tellement vite. Trop vite. C’était en 2014. Laure illumine les Jeux Olympiques d’Athènes avec trois médailles: l’or sur 4OO mètres nage libre, l’argent sur 800 mètres nage libre et le bronze sur 100 mètres dos. Nous l’observons. « Elle (il) a toujours l’aura que j’avais sentie le jour où je l’avais vue pour la première fois, une présence qui propulse mon estomac sur l’échelle menant au plongeoir d’une finale des Jeux Olympiques » écrit Cecelia Ahern (Merci pour les souvenirs). Elle a toujour. Nous l’observons. Stephen (King Brule-Paranoïa) intervient: « Ça signifie que le meilleur ne le reste jamais longtemps. Un jour, à moins que le monde n’explose entre-temps, quelqu’un aux Jeux Olympiques courra un kilomètre cinq cents en deux minutes. Ça, prendra cent ans, mais ça viendra. Parce qu’il n’y a pas de record ultime.
Par Constant Sbraggia