Ciels d’hiver.
Il y a comme un parfum de fatalité. Ces mots de Maupassant : « Le baiser frappe comme la foudre, l’amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu’avant. Se souvient-on d’un nuage ? » Et ceux d’Éluard : « Je te l’ai dit pour les nuages/Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer/ Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles/Pour les cailloux du bruit/Pour les mains familières/Pour l’œil qui devient visage ou paysage/ Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur/Pour toute la nuit bue/Pour la grille des routes/Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert/Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles/Tout caresse toute confiance se survivent. » Et ceux de Valéry Larbaud : « Cueille ce triste jour d’hiver sur la mer grise,/D’un gris doux, la terre est bleue et le ciel bas/Semble tout à la fois désespéré et tendre. » Ciels d’hiver.